Des Solutions Pour Toit, La Trincandais, 35360 SAINT-UNIAC, France

Parcours

 

couvreuse parcours atypiqueUn parcours atypique et riche d’expériences

Le parcours atypique professionnel et personnel de la gérante de l’entreprise Des Solutions Pour Toit, dans le bâtiment et son approche d’éco-construction.

J’ai un parcours atypique, qui m’a conduit du droit, à l’animation à l’environnement, en passant par la maçonnerie, la gestion des déchets et des énergies renouvelables, le bénévolat associatif, l’insertion professionnelle (notamment des femmes vers le bâtiment) jusqu’à la couverture ; pour prendre de la hauteur sur un monde en perpétuelle reconstruction, auquel je compte bien apposer mon empreinte

Après avoir décroché un CAP Maçonnerie à l’AFPA de Douai en 1999, un parcours d’une 10aine d’année dans la maçonnerie, et une formation en gestion des Energies Renouvelables à l’ASDER en 2001, je voulais apprendre une autre spécificité du bâtiment. Malgré les murs, les maisons ne sont toujours pas habitables sans la toiture. Et la diversité des techniques et des matériaux utilisés (minéral, bois, métaux,…) en couverture m’a donné envie d’aller vers ce métier. Le fait de travailler dehors et de prendre de la hauteur correspond également à mon approche de la vie.
J’ai donc suivi la formation CAP Couverture zinguerie à l’AFPA de Saint-Malo en 2010/2011, exercé mon métier au sein d’entreprises artisanales et d’une collectivité territoriale ; avec une petite idée derrière la tête de monter mon entreprise. Depuis très jeune, je me suis impliquée dans des projets collectifs, coopératifs, associatifs ou informels, qui m’ont apportés le goût de l’autonomie, de créer, d’entreprendre et de réaliser des projets concrêts.
J’ai grandi dans une sphère militante, politique et citoyenne, où être acteur/actrice de sa vie est une des bases essentielles. Une autre étant de contribuer et participer à un projet social et économique.
J’ai notamment participé à la création de plusieurs associations, dont une association qui a embauché des salariées (dont j’ai fait partie).
J’ai aussi pas mal réfléchi et réunionné avec d’autres personnes autour de thème comme :  » à quel modèle économique je veux prendre part », « le salariat », « le travail : de l’exploitation à l’épanouissement », le développement durable et l’empreinte écologique »…
Et puis, le modèle coopératif de l’entreprise a été le déclencheur de mon projet de création.
L’idée a émergé de monter une coopérative de femmes du bâtiment. Les unes et les autres n’étant pas au même rythme et au même niveau de concrétisation, j’ai donc continué de mon coté et en parallèle à envisager de créer.

Dans mon parcours de stages et postes occupés comme couvreuse, je n’ai pas trouvé ma place en tant que salariée. Malgré ma force de caractère, ma conscience/connaissance des difficultés des femmes à entrer et rester dans le secteur du bâtiment et la sympathie de certains de mes collègues, j’ai pourtant rencontré de réelles antipathies de la part d’autres collègues ou de la hiérarchie. Ce qui m’a conforté dans mon choix et mon envie de monter mon entreprise, et pouvoir exercer de façon plus autonome et épanouissante mon métier de couvreuse-zingueuse.

J’avais envie d’entreprendre, de me lancer, de mettre à contribution mes différentes expériences professionnelles, associatives et personnelles.
J’ai voulu proposer des services et des produits qui correspondent à mon éthique de vie.
Et je continue à apprendre mon métier de couvreuse et ce nouveau métier d’artisane.

Karine Louvergneaux.Stand-Karine

 

 

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